Stimuler la production de testostérone avec clomid et nolvadex

Récemment, une vague d’indignation s’est élevée parmi les culturistes professionnels au sujet de la préférence accordée au nolvadex par rapport au clomid.

Ils sont utilisés comme stimulant de la testostérone et comme anti-œstrogène, c’est-à-dire un médicament qui maintient un bon niveau de cholestérol.

Dans tous les cas, la plupart des gens préfèrent utiliser le nolvadex plutôt que le clomid pour lutter contre les gynécomasties.

Cela dit, la plupart des utilisateurs négligent l’importante question du cholestérol. Lorsqu’il s’agit d’utiliser le nolvadex pour stimuler la production de testostérone endogène, la plupart des bodybuilders ne veulent tout simplement pas en entendre parler.

Apparemment, ils ne préfèrent que le clomid. Nous ne pouvons que supposer que cela repose sur une profonde méconnaissance de l’action pharmacologique de ces médicaments. Ainsi, cet article abordera les caractéristiques de ces médicaments et démontrera clairement les avantages et l’efficacité du nolvadex en particulier pour augmenter la production de testostérone.

Clomid et nolvadex, quelle est la différence ?

Pourquoi clomid et nolvadex sont-ils devenus si différents dans la compréhension des bodybuilders ?

Ils ont certainement un principe d’action similaire et ne devraient pas différer beaucoup. Le Nolvadex et le clomid sont des anti-oestrogénes qui appartiennent au même groupe de triphényléthylènes.

Ces médicaments présentent des similitudes structurelles et sont classés comme modulateurs sélectifs des récepteurs d’oestrogénes ayant des propriétés agonistes et antagonistes mixtes.

Cela signifie que dans certains tissus, ils bloquent l’action des oestrogénes en se liant aux récepteurs, tandis que dans d’autres tissus, ils peuvent agir comme de véritables oestrogénes en activant les récepteurs.

Chez l’homme, ces deux médicaments agissent comme des anti-oestrogénes dans leur capacité à interférer avec le retour négatif des oestrogénes vers l’hypothalamus et à stimuler une production accrue de gonadolibérine (GnRH).

Il en résulte une augmentation de la production de l’hormone lutéinisante par l’hypophyse, qui peut à son tour augmenter la production de testostérone par les testicules. Les deux médicaments ont cet effet, mais pour une raison quelconque, les culturistes continuent de croire que seul le clomid est bon pour stimuler la testostérone.

Dans cette revue, vous trouverez une petite étude prouvant que non seulement le nolvadex peut être utilisé aux mêmes fins, mais qu’il devrait en fait être le plus préféré des deux médicaments.

Que nous apprend la recherche ?

De nombreuses études médicales confirment les avantages du nolvadex par rapport au clomid pour augmenter le taux de testostérone. Des chercheurs ont examiné les effets du nolvadex et du clomid sur le système endocrinien de patients souffrant d’oligospermie (faible nombre de spermatozoïdes) et d’hommes en parfaite santé.

Évidemment, pour nos besoins, les résultats de l’effet de ces médicaments sur des personnes en bonne santé seront les plus appropriés. Des résultats tout à fait instructifs ont été trouvés au tout début de l’étude.

Le Nolvadex, utilisé pendant 14 jours à la dose de 20 mg par jour, a augmenté le taux de testostérone sérique de 152% par rapport au taux initial.

Ce chiffre est comparable à l’effet de 150 mg de clomid par jour pendant une période similaire (l’augmentation du taux de testostérone a été observée un peu plus avec le clomid, mais pas de manière significative).

Il faut savoir que cet effet a été obtenu en prenant trois comprimés de 50 mg de clomid. A peu près au même prix de 50 mg de clomid et de 20 mg de nolvadex, on peut déjà constater la différence du rapport résultat/prix en faveur du nolvadex.

Sensibilité de la gonadolibérine hypophysaire

Quelque chose de plus intéressant a été mis en lumière. Dans les tests de stimulation de la gonadalibérine, avant et après la prise de nolvadex et de clomid, les deux médicaments ont donné des résultats nettement différents.

Les tests consistaient à injecter aux patients 100mcg de gonadolibérine et à mesurer l’hormone lutéinisante, qui est produite en réponse par l’hypophyse. Le but de ce test était de montrer la sensibilité de l’hypophyse à la gonadolibérine.

Plus l’hypophyse est sensible, plus l’hormone lutéinisante est produite. Les tests ont montré qu’après dix jours de nolvadex, la sensibilité de l’hypophyse à la gonadolibérine augmentait légèrement par rapport à la condition de pré-admission.

Cet effet contrastait fortement avec l’administration pendant 10 jours de 150 mg de clomid, qui a démontré une diminution de la sensibilité de l’hypophyse à la gonadolibérine (une plus grande quantité d’hormone gonadolibératrice était produite avant l’administration).

Lorsque l’expérience avec le nolvadex s’est poursuivie pendant environ 4 semaines, la sensibilité de l’hypophyse à la gonadolibérine a augmenté de manière significative par rapport au niveau de la pré-admission ou de 14 jours.

Dans ce cas, les mêmes 20 mg ont provoqué une augmentation des taux de testostérone et d’hormone lutéinisante de 193 % et 182 % en moyenne par rapport aux valeurs initiales, respectivement, ce qui était nettement supérieur à ce qu’ils étaient avec un traitement de 10 jours.

L’utilisation de clomid pendant 10 jours déjà provoque une légère diminution de la sensibilité de l’hypophyse à la gonadolibérine, alors que l’utilisation à long terme de nolvadex ne provoque qu’une augmentation de la sensibilité de l’hypophyse à cette hormone.

Nous ne tenons pas compte du fait que le clomid ne provoque pas d’augmentation du taux de testostérone lorsqu’il est pris pendant les mêmes cinq semaines, au contraire, nous observons un avantage du nolvadex.

Oestrogène clomid

La différence susmentionnée semble être due à des différences dans la nature oestrogénique des deux médicaments. Le rôle de l’activité oestrogénique intrinsèque de clomid, qui est pratiquement absente dans le tamoxifène, est de loin l’explication la plus probable.

La différence de résultats peut être attribuée au faible effet intrinsèque du clomid, qui, dans les études, a montré une augmentation des niveaux de transcortine et de testostérone ainsi que de la globuline liant l’estradiol SHBG. Cette augmentation n’a pas été détectée après l’administration de tamoxifène. Les effets de l’augmentation des taux d’androgènes et de ces hormones étaient similaires avec les deux médicaments.

Bien que ces deux médicaments soient des anti-estrogènes similaires, ils agissent différemment sur différents sites. Le Nolvadex semble être un anti-œstrogène puissant à la fois dans l’hypophyse et l’hypothalamus.

Parallèlement, le clomid, qui est un anti-œstrogène puissant dans l’hypothalamus, semble montrer un faible effet oestrogénique dans l’hypophyse.

Pour trouver cette confirmation logique, nous pouvons nous pencher sur des études de laboratoire menées sur des bodybuilders, publiées par le European Journal of Physiology. Ce travail porte sur les actions du clomid et du nolvadex sur la production de l’hormone lutéinisante induite par la gonadolibérine dans des cellules hypophysaires cultivées.

Les travaux ont montré que le clomid induit un effet oestrogénique direct sur la sensibilité des cellules cultivées, avec un effet plus faible mais néanmoins significatif par rapport à l’estradiol.

Le Nolvadex, quant à lui, n’a montré aucun effet détectable sur la production de l’hormone lutéinisante. De plus, il bloque doucement les effets des oestrogénes lorsque les deux sont cultivés dans un environnement similaire.

Études sur la production de testostérone avec le tamoxifène

La testostérone est un précurseur connu des œstrogènes, notamment chez les hommes en ménopause, qui s’accompagne d’une baisse du taux de testostérone. Cela se produit généralement entre 44 et 52 ans, mais dans certains cas, cela peut se produire plus tôt.

On pense que le tamoxifène occupe les récepteurs intracellulaires des œstrogènes dans les tissus cibles, bloquant ainsi l’action de l’œstrogène biologiquement actif, l’estradiol.

Il existe des preuves des effets du tamoxifène sur la production et le métabolisme hormonaux.

Afin de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse, la cinétique du métabolisme de la testostérone a été mesurée par perfusion continue de testostérone 3H chez des patients avant et pendant le traitement au tamoxifène.

Dans plusieurs cas, le tamoxifène a provoqué des modifications significatives du taux de clairance métabolique, de la concentration plasmatique ou du taux estimé de production de testostérone dans le sang.

La seule modification significative du taux de conversion de la testostérone en métabolites a été une diminution de la conversion en 5-alpha-dihydrotestostérone.

Les concentrations plasmatiques de déhydroépiandrostérone et d’hormone lutéinisante ont diminué de manière significative.

Aucun changement significatif n’a été observé pour les autres hormones stéroïdes et peptidiques.

Ces études suggèrent que le traitement au tamoxifène affecte la cinétique du métabolisme de la testostérone chez les hommes postménopausés.

Quel est le meilleur médicament à acheter ?

En résumant brièvement les études ci-dessus, le nolvadex est l’anti-œstrogène le plus pur des deux médicaments, du moins lorsque l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien est considéré. Ce fait donne au nolvadex un avantage sur le clomid chez les bodybuilders masculins. Ceci est particulièrement vrai lorsque l’on envisage un rééquilibrage et que l’on ne veut pas réduire la sensibilité de la gonadolibérine hypophysaire.

La présence de clomid pour augmenter l’hormone lutéinisante au même niveau ralentira probablement la récupération dans une certaine mesure, car l’hypophyse aura besoin de plus de gonadolibérine en provenance de l’hypothalamus.

Le Nolvadex est également préféré pour une utilisation à long terme, pour ceux qui ont trouvé les anti-oestrogénes suffisamment efficaces pour augmenter les niveaux de testostérone comme un anabolisant. Dans ce cas, le nolvadex offrirait un meilleur ratio d’augmentation de la testostérone et donnerait un effet similaire ou même plus fort que le clomid pour un prix nettement inférieur.

L’augmentation potentielle de la testostérone et de la globuline liant l’estradiol par le clomid, confirmée par une autre étude, est également préoccupante car elle peut entraîner des niveaux relativement plus faibles de testostérone libre active par rapport au nolvadex.

Bien sûr, les deux médicaments sont des anti-oestrogénes efficaces pour prévenir la gynécomastie et augmenter le taux de testostérone endogène, mais les preuves examinées sont suffisamment solides pour acheter nolvadex dans tous les cas.